Fondation superficielle : étapes, sécurité et prix

Les fondations sont une étape essentielle dans tous travaux de construction. Il s’agit de l’élément de base qui va soutenir toute la construction. C’est la raison pour laquelle sa mise en œuvre doit être réfléchie et bien étudiée. Il est bon de savoir qu’il existe plusieurs types de fondations en fonction de la qualité du sol : les fondations superficielles, les fondations semi-profondes, les fondations profondes et les fondations spéciales. Dans cette rubrique, nous allons nous intéresser plus particulièrement aux fondations superficielles et à leurs caractéristiques.

Dans quels cas opter pour une fondation superficielle ?

Comme son nom le laisse clairement entendre, une fondation superficielle ne s’enfonce que très peu dans le sol (3 mètres de profondeur au maximum). Dans certains cas, elle se repose même juste sur le sol. Cela s’explique notamment par la qualité du sol. Celui-ci est résistant sur la surface et l’on n’a pas besoin d’aller loin pour avoir une construction solide. Toutefois, il convient de préciser ici que même si le sol est de très bonne qualité, la fondation doit toujours être profonde si l’on désire réaliser une construction imposante.

En d’autres termes, la fondation se réserve également aux constructions légères qui se limitent à un ou deux étages. Dans le cas contraire, les risques encourus sont nombreux pour les futurs occupants de la construction.

Les différents types de fondation superficielle

On distingue 3 principaux types de fondation superficielle en fonction de la répartition des charges :

Les fondations superficielles de type semelle de répartition : elles sont réservées aux petites constructions à faible profondeur. Ici, il n’y a pas beaucoup de travaux à faire ! Il faudra tout simplement réaliser des semelles de répartition en forme de dalles de béton que l’on coule sous les piliers et les murs. Cela permet notamment de répartir le poids sur une surface de sol plus élargie. Parmi tous les types de fondations superficielles, celui-ci est le moins coûteux et aussi le plus facile à faire.

Les fondations superficielles de type radier : celles-ci sont utilisées quand la charge qu’il convient de répartir est inférieure à la surface de la construction. Dans ce cas-ci, il n’y a pas besoin de concevoir des semelles séparées. Pour soutenir toute la construction, on n’aura tout simplement à couler une seule dalle flottante en béton armé. On appelle ce dernier radier et elle est aussi très utilisée au même titre que le précédent type de fondations superficielles.

Les fondations superficielles de type améliorations de sol : comme le nom le laisse clairement entendre, ce type de fondations superficielles vise avant tout à renforcer le sol de manière à ce qu’il soit plus solide pour soutenir la construction. Bien évidemment, il n’y aura donc pas besoin de réaliser des fondations profondes. Une fois que le sol est amélioré, il gagnera en résistance. Généralement, on utilise les techniques de compactage dynamique, des colonnes ballastées, des drains verticaux ou encore de la vibroflotattion dans ce type de fondations superficielles. On les utilise le plus souvent pour la fondation de voies de communication, la fondation des bâtiments industriels, etc