Les travaux d’assainissement est un indispensable pour tous types de construction. Chaque immeuble doit en effet être doté d’une installation, laquelle permet d’évacuer les eaux usées et de lutter par conséquent contre les insalubrités et les pollutions de tout genre. Normalement, toutes les habitations doivent être raccordées au réseau public d’assainissement collectif. Toutefois, il existe aussi des cas où les logements disposent de leur propre installation d’assainissement. C’est là qu’on parle d’assainissement individuel ou non collectif.
Mais dans quels cas doit-on opter pour ce type particulier d’assainissement ? Quel choix assainissement individuel ? Nous allons donner une réponse à cette question dans cet article. Mais avant de se lancer, prenons tout d’abord le temps de définir ce qu’est exactement l’assainissement individuel.
Assainissement individuel : de quoi s’agit-il exactement ?
Pour commencer, l’assainissement fait partie des deux principaux types d’assainissement. Il s’agit donc de l’alternative à l’assainissement collectif, lequel suppose le raccordement de toutes installations d’assainissement au réseau public. Comme son nom le laisse clairement entendre, l’assainissement individuel ou non collectif est le type d’installation dans lequel l’habitation dispose elle-même de sa propre installation.
[kkstarratings] En d’autres termes, le propriétaire se charge lui-même de la collecte, du stockage et du traitement des eaux usées domestiques. Contrairement aux autres habitations, il ne dépend donc pas de la collectivité et se construit lui-même son ouvrage d’assainissement. Les travaux doivent néanmoins être réalisés par des spécialistes et doivent faire l’objet de plusieurs études préalables (terrain, sol, plan logement, etc.). Aussi, ils doivent être conformes aux normes en vigueur et font même l’objet d’un contrôle par la commune.
Dans quels cas choisir l’assainissement individuel ?
Pour comprendre le choix de l’assainissement individuel, il faudra d’abord commencer par connaître ce qu’est le zonage d’assainissement. Il s’agit d’une mission confiée à la collectivité et qui lui permet de délimiter les zones d’assainissement collectif. Toutes les habitations se trouvant dans ces zones doivent donc être raccordées au réseau public d’assainissement. C’est la commune qui se charge de la collecte de leurs eaux usées domestiques et c’est aussi elle qui s’occupe de leur acheminement vers la station d’épuration où elles vont être traitées, nettoyées et remises dans leur milieu naturel.
En revanche, les logements qui se trouvent hors de cette zone doivent avoir leur propre installation d’assainissement. Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, les propriétaires devront faire appel à des professionnels pour leur construire un ouvrage d’assainissement conforme aux normes en vigueur. Dans le cas contraire, ils pourront se voir sanctionner et payer des amendes.
Par ailleurs, il se peut aussi que même si l’on se trouve dans la zone d’assainissement collectif, le raccordement au tout-à-l’égout est particulièrement difficile, voire impossible. Dans ce cas-ci, on doit aussi opter pour l’assainissement individuel et concevoir soi-même sa propre installation d’assainissement. Pour se renseigner à partir du zonage d’assainissement, il suffit de se rendre à la commune et le demander.
Bref, l’assainissement non collectif n’est pas vraiment un choix en soi. Il s’agit plutôt d’une obligation face à une situation à laquelle on n’y peut rien. Et contrairement à ce que certains pourraient penser, avoir sa propre installation n’est pas aussi désavantageux que cela en a l’air. Il faudra tout simplement bien la concevoir et l'entretenir.